******** LES BODHRANS *********

Le bodhran (prononcé bowrann) fait parti des instruments dont l'histoire n'est pas totalement élucidée. Plusieurs théories existent quant à ses origines : il aurait été d'abord utilisé comme un tamis, ce qui peut expliquer son association avec les festivals des moissons. Il est également associé avec la Toussaint (Samhain) ainsi qu'avec les Wren Boys de St Stephen Day (le 26 décembre).

Le bodhran fût sans doute frappé avec la main avant que l'habitude d'utiliser un bâton (stick) se répande. En le maintenant debout sur les genoux, le musicien tient le bâton comme un crayon et frappe la peau en utilisant les deux extrémités alternativement, grâce aux mouvements du poignet. Les rythmes obtenus peuvent être complexes si l'on enrichit le jeu en se servant de l'autre main pour nuancer davantage le son en étouffant la peau par derrière.

Le bodhran a quelques virtuoses comme Johnny "Ringo" Mc Donagh, Jim Sutherland, Damien Quinn, Tommy Hayes, Gino Lupari, John Joe Kelly, etc...

LES OPTIONS

  • Les diamètres : Tambours de 35,40, 42 et 45 cm. J'envisage d'en construire jusqu'à 60 cm.


  • Les profondeurs : la hauteur de l'encadrement cylindrique la plus petite est de 10 cm. Les intermédiaires 12 cm et 15 cm, la plus grande pour l'instant est de 20 cm.


  • Les couleurs : tous les tambours sont généralement teintés (choix assez vaste de teintes sur demande, possibilité de réaliser des motifs décoratifs - uniquement sur la jante). J'applique un fond dur et un vernis ciré à la finition des encadrements.


  • Les peaux : habituellement, on utilise des peaux de chèvres dans différentes épaisseurs. C'est aussi mon cas, je monte aussi des peaux de moutons (plus flexibles) - voir aussi d'autres types de peaux sur demande et suivant mes possibilités.


  • Système de tension : à l'aide d'un mécanisme interne, la plupart des mes tambours sont manuellement tensionnables (ou accordables) - 2 systèmes sont utilisés l'un avec vis clé alène et l'autre avec des boutons moletés.


Petite parenthèse



Dans un premier temps, la peau ne fait pas encore "corps" avec le cadre. Celle-ci doit être sollicitée. Par conséquent, il faut la "battre" et bien la soigner. Un petit traitement est nécessaire de temps en temps (enduire la surface externe avec un produit naturel).

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